La profession infirmiere n'est pas épargnée.
La profession infirmière est très largement représentée par des femmes, et pourtant là aussi le sexisme bat son plein.
Combien de fois ai-je envié mes collègues masculins pour tout ce qu'ils pouvaient se permettre et cela dés les études ?
En vrac quelques petites anecdotes:
Je faisais partie des bons étudiants de ma promo, j'avais furieusement besoin d'argent pour survivre.
Quand les formateurs ont eu besoin de deux étudiants pour garder une dame mourante la nuit, à qui ont-ils proposer le postes ? À quatre garçons de ma classe, pas forcément très sérieux ni très bons pour certains d'entre eux. Notons que cette dame habitait à 100 mètres de chez moi.
Autre fait : nous devions faire nos vœux pour notre stage préprofessionnel. Comme le plus grand nombre, je demande différents services d'urgences car c'est ce qu'il y a de plus formateur (du moins c'est ce que je croyais à l'époque) avant de se lancer dans le grand bain.
On me place en digestif. Quand je vais voir la liste des attributions de stages, je vois qu'une vingtaine de places ont été distribuées aux urgences.
Qui sont les heureux élus? Des garçons, uniquement.
Une autre fois, je suis en stage dans une maison de retraite avec un autre étudiant. Pendant que j'enchaîne les toilettes à des patients agités, déments ou grabataires toute la matinée, mon collègue copine toute la journée avec l'infirmière et se voit proposer pleins de soins différents.
Ba oui les toilettes il aime pas ça.
Autre stage dans un service où tous les étudiants qui y sont passés ont terminé en dépression tellement les infirmières qui y travaillaient étaient sympathiques... Je suis avec un autre étudiant.
Tous les matins il a 30 minutes de retard, il prend des journées de congé pour faire son mémoire de fin d'études, il choisit ses patients, clame haut et fort qu'il veut bosser de nuit pour ne pas à avoir se lever tôt le matin...bref, toutes les filles qui ont suivit la formation en IFSI savent que si elles avaient osé ne serait-ce qu'un dixième de son comportement, l'addition à la fin du stage aurait été salée. Il a eu 18.
Le plus désolant dans cette histoire de sexisme à l'hôpital, c'est que c'est des femmes qui en sont directement responsables.
Ici un autre billet sur le thême des traitements de faveur
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